mardi 13 janvier 2009

HIRMA & MIRDAF


CHAPITRE I

Il était une fois, dans un monde merveilleux solidaire et serein, une famille nombreuse de huit enfants qui vivaient paisiblement dans une cabane située dans une belle prairie pleine de verdure et de fleurs, il y avait également un potager et beaucoup d’arbres fruitiers immenses faisant la fierté de cette petite communauté vivant de ces ressources naturelles, sans oublier les quelques animaux qu’ils possédaient, comme la chèvre Mézette, la vache Bégrette, les deux chats Katouss et Katoussa, et bien sûr Roby le chien de ferme, qui garde si bien le poulailler et toute cette petite maisonnette en pleine nature.
Notre famille comprend : le père Mirdaf, la mère Hirma, les enfants cinq garçons « Hidouss, Kinouss, Milouss, Jinouss, Ridouss et la seule fille Gamra (ça veut dire Lune) la plus jeune de tous.
Chaque matin, le chant du coq de la basse-cour réveillait cette paisible famille. Tour à tour, les enfants se rafraîchissait et se lavaient avant de prendre leur petit-déjeuner autour d’une grande table et des bancs en bois, il était en plus très beau ce bois de campagne, fabriqué par le père Mirdaf lui-même. Hirma la mère avait déjà préparé du bon pain et du lait de chèvre bien chaud. Soudain , on entendit le père criait : « enfants d’Hirma, c’est l’heure de la prière, allez, tous derrière moi…Implorons le bon Dieu de nous pardonner de tous nos péchés, de protéger nos parents, nos frères et sœurs , nous envoyer de la bonne nourriture, et nous donner la force pour aider et aimer notre prochain et vivre en paix avec tous ceux qui nous entourent…Tout le monde était présent, sage et obéissant à ce noble père laboureur et sage qui apprenait à ses enfants les bonnes habitudes et les bonnes manières et qu’il fallait respecter infailliblement. Après la collation, Mirdaf confiait une tâche à faire à chacun de ses enfants…
Hidouss, le plus jeune de ses frères âgé de onze ans était responsable de garder sa petite sœur Gamra âgée de trois ans, afin qu’elle ne fasse pas de chutes éventuelles risquant de la blesser, ou tomber dans le puits de la prairie, eh ! oui, il y a bien un puits et toute la famille savait que s’y approcher de près était dangereux, et le père Mirdaf faisait tout ce qui était en son pouvoir de père préventif, afin de protéger ses enfants de ce puits, car il était nécessaire pour l’arrosage de ses cultures ; Kinouss, lui , âgé de treize ans, balayait toutes les poussières et les feuillages autour de la cabane ; Milouss, âgé de quatorze ans avait toujours les besognes difficiles, car c’est un garçon courageux et toujours volontaire aux ordres de son père ; Ridouss, le cadet de toute cette famille, sous les yeux attentifs de sa mère, ramenait l’eau du puits dont sa mère avait besoin pour ses tâches ménagères et s’occupait également du poulailler; alors on arrive à notre beau Jinouss, l’aîné, de seize ans, le plus actif de tous et capable de tout, même de sortir dans la nuit pour ramener du bois pour la cheminée, car il faisait très froid l’hiver, surtout en pleine nature…et était souvent sur le champ avec son père afin de l’aider pendant la récolte des légumes et fruits, et bien sûr n’oublions pas notre héros Roby le chien champêtre. Nous savons tous que dans la campagne existe toujours des animaux en liberté, comme par exemple: les loups, les renards et les sangliers…


CHAPITRE II

Pas si loin de la famille Mirdaf et Hirma, disons peut-être à un kilomètre près, dans le voisinage, une autre famille demeurait aussi, habitant également une cabane en bois entourée de verdures et de grands bougainvilliers rouges et de couleur violette transformant cette maisonnette en un endroit de rêves… le père s’appelait Selim et la mère Karima. Ils avaient eux aussi six enfants, mais contrairement à la famille Mirdaf, naissaient de leur union cinq ravissantes filles, et un garçon bossu, le malheureux était tellement laid que c’était la honte de la famille. L’aînée s’appelait Warda (ça veut dire rose) elle avait quinze ans et sa mère Karima lui apprenait à broder, sa sœur de quatorze ans Nawara ( fleur) apprenait à confectionner des petits napperons pour le trousseau de sa sœur aînée. Yasmine, treize ans aidait sa mère dans les tâches ménagères. Samar, douze ans, s’occupait de sa sœur Lina qui avait dix ans à apprendre à lire et écrire, car c’était un génie dans son genre, elle était la plus intelligente de toutes ses sœurs et aussi la plus calme et avait des visions bizarres pendant son sommeil qu’elle racontait à sa mère dès qu’elle se réveillait.
Tenez un jour, elle racontât à sa mère, qu’elle avait vu une immense lueur qui émanait du ciel autour de son frère Hilal (le bossu), cette lumière illuminait tellement mon frère, racontait-elle, qu’elle l’avait transformée en un bel homme, sans bosse et sans aucune anomalie physique. Ensuite cette lueur disparût à mon réveil. « Dommage » m’exclamai-je à ma mère. J’aurais souhaité que se fusse la réalité. Alors, ma mère de me dire en me donnant espoir, qu’il fallait toujours prier Notre Dieu Créateur de L’Univers qu’il guérisse ton frère de cette bosse, car il est l’Omnipotent et l’Omniscient. La mère Karima s’occupait personnellement de Hilal et de ses volontés, car il était difficile mais avait un grand cœur et aimait beaucoup ses sœurs.
Le père Selim était garde champêtre auprès d’un riche agriculteur habitant une luxueuse demeure pas très loin de chez lui, il était toujours accompagné de son chien « REX » c’était un berger belge très vigilent.
Son maître en était fier. Bref, Selim rentrait toujours du labeur avec plein de cadeaux pour ses enfants remis généreusement par son patron, car celui-ci était très bon et appréciait beaucoup son gardien, et le respectait beaucoup pour sa bravoure et sa compétence, non seulement dans son travail mais aussi dans la bonne éducation de ses enfants, si bien qu’un beau jour il lui demanda la main de sa fille Warda (Rose) pour son fils Teymour âgé de vingt ans, c’est-à dire son aîné de cinq ans, brillant dans ses études et un grand agriculteur d’avenir, comme l’affirme si bien son paternel. Selim n’était pas mécontent de cette proposition, c’était un bon parti pour sa fille Warda. Son avenir est assuré, pensait-il. Seulement, il y a un petit inconvénient…
à suivre…



CHAPITRE III
WARDA & JINOUSS

WARDA était très jolie et très intelligente, et l’inconvénient est qu’elle était la promise du fils de Mirdaf « Jinouss » seize ans et l’ainé de ses frères.
L’embarras du père Selim devant son employeur était d’une très grande gêne envers ce bon monsieur tellement gentil et sociable qu’il ne peut pas lui refuser quoique ce soit... son avenir en dépendait, « comment faire ? pensait-il.
Il alla parler avec sa femme Karima avant d’aller voir sa fille pour aborder le sujet, car Warda n’était pas au courant, lorsqu’il en discuta avec elle : « Père, je veux continuer tout d’abord mes études et ma formation, et plus tard nous en reparlerons de ce sujet, actuellement mon intérêt est porté surtout sur mon avenir », confirmait-elle à son père.
Elle voulait à tout prix devenir enseignante. Un grand soupir de soulagement sorti de la bouche de Selim, et c’est à ce moment là seulement qu’il était rassuré, car Mr Braham, son patron attendait de sa part une réponse prompte et définitive sur sa décision à propos du mariage de Warda avec son fils Teymour.
Cependant, celui-ci était d’accord sur le fait que sa présumée future fiancée souhaitait poursuivre sa formation professionnelle, lui-même avait également les mêmes objectifs concernant ses études.
Les enfants sont encore jeunes, Monsieur, et qui sait ? le destin nous cache beaucoup de choses, et le temps passe vite…
Les jours passèrent, les familles continuent à vivre leur vie paisiblement dans ce beau cadre convivial de quiétude et de sérénité.
Les deux familles étaient très proches l’une de l’autre, la mère Hirma et la mère Karima s’entendaient tellement bien que Madame Braham les enviait et les jalousait.
En effet, un jour elle envoya sa domestique fouiner dans les affaires de Warda pour connaître, disait-elle à son mari, la vérité sur le pourquoi qu’elle refusait d’être sa future belle fille. Tout d'abord, il était contre les attitudes malveillantes de son épouse, « Détrompe-toi, ma chère, lui affirma t-il , elle veut seulement assurer son avenir , c’est une jeune fille qui a l’esprit très développé et je suis absolument d’accord avec elle, j’approuve son honnête décision », répliqua t-il . Il arriva finalement à apaiser les ferventes divergences causées par l’inquiétude de sa femme. D’ici là, nous verrons bien, il se passe tellement de choses en ce temps, que le changement des évènements est subite et omniprésent à tout moment.
Tenez l’autre jour, nous avons découvert Hilal le fils bossu près du puits de la famille Mirdaf, entrain de s’amuser avec Gamra leur fille de trois ans, l’ayant attiré en l’appelant tellement fort qu’elle sortit de la cabane en courant, poursuivi par son frère Hidouss, qui la gardait avec beaucoup de vigilance, mais elle était plus rapide que lui, car elle lui avait échappait pendant que lui remettait à sa mère un bol d’eau à boire, sa mère était fiévreuse.
Il arriva à la maîtriser, enfin, et la ramena avec Hilal à l’intérieur de la maisonnette pour poursuivre leur jeu sous les yeux attentionnés de sa mère Hirma, malade au lit et son frère Milouss, car Hidouss était parti prévenir les voisins que leur fils était chez eux afin de les rassurer.
En fait, il découvrît une autre catastrophe, Warda fît une chute depuis les escaliers de sa chambre située au grenier, lui causant une grave foulure de la cheville, la laissant immobilisée dans son lit, et tout cet incident était parcequ’elle voulait attraper son frère qui lui échappait en allant chez Mirdaf et Hirma afin de voir sa compagne de jeux « Gamra ».
Fort heureusement, le pire était évité mais toujours imprévisible, ils croyaient les avoir bel et bien surveillés, seulement les deux gamins sont ressortis et allèrent s’agripper au puits, c’était le crépuscule déjà, et voilà qu’une grande main robuste les a attrapée tellement fort qu’ils ont crié de peur…qui c’était, ma foi !!!...???...
Je vous laisse deviner les aminautes…
à suivre…