mardi 17 février 2009

HIRMA & MIRDAF....Chapitre X



La Bonne Fée des Nuages

« Maman, maman !!! », criait de joie Samar en se réveillant tôt le matin, « j’ai rêvé une autre fois de cette lueur qui entourait mon frère Hilel, te souviens-tu ? il y a de cela quelques temps, mais cette fois-ci elle l’illuminait plus ce que l’autrefois en faisant apparaître une belle silhouette de jolie femme portant une longue robe brillante avec des strass de différentes couleurs et une couronne sertie de diamants et de perles sur sa tête, vêtue somptueusement comme une reine et tenait dans ses mains une longue et brillante baguette magique… c’était bel et bien une bonne fée, pensais-je dans mon rêve », «ton frère guérira très bientôt Samar, ne t’inquiète pas et rassures toute ta famille », me souffla t- elle, et disparût comme dans les nuages en me lançant : « je retournerais un autre jour, et ma présence sera le plus beau jour de votre vie » et disparût.


Alors, maman qu’est ce que tu en penses de cette belle vision… ? Ma foi, je ne peux que souhaiter le meilleur pour ton frère âgé maintenant de seize ans.


A l’époque , les familles mariaient leurs enfants très jeunes….
Bref, tout peut arriver….Mais !!!!!!!!.........On devait marier avant les aînés et puis les derniers nés de la famille.


Bientôt le jour de l’anniversaire de Warda, devenue une grande jolie jeune fille et promise à Jinouss, MIRDAF avait prévu ce jour là pour annoncer les fiançailles de sa fille avec le prétendant fils de son voisin et son ami Selim…. « Comment est - ce que MIRDAF a oublié que Monsieur Braham a demandé la main de sa fille Warda pour le fils Teymour ? », pensait Karima, sa mère.
Ne précipitons pas les événements, attendons de connaître l’avis de la jeune fille.


Cependant, à la surprise de toute la famille, Baba Sombol les a informé que, pendant ses études, Teymour Braham avait connu une autre jeune fille étudiant dans la même branche que lui.


En effet, après avoir su la vérité auprès de Monsieur Selim, gêné de la situation à laquelle il était confronté, Teymour n’a pas voulu insister et leur imposer sa demande en mariage pour Warda, nous ne pouvons pas y retourner là-dessus ; ce qui est fait est fait et programmé déjà par les deux familles.


De bonne souche, Teymour élevé dans une bonne famille, dans un environnement sain et bien éduqué des bonnes habitudes et des bonnes manières, a refusé de les mettre dans l’embarras à cause de son choix sur la personne de Warda, et puis aussi Madame Braham n’étant pas très consentante dès le début, cela posait un problème pour Teymour, on le sait très bien, une femme du monde, elle préférait les grandes mondanités, très superstitieuse et de caractère un peu spécial ne s’accordant point avec ceux de ses gentils et respectables voisins, ….

Les familles MIRDAF et SELIM sont des gens simples et modestes mais riche en terme de bonne éducation. Solidaires et sociables, ils sont présents à tout moment pour aider les personnes en cas de besoin et dans les moments les plus difficiles.

En conséquence, tout ce fracas ne dérangeait point les deux futurs fiancés , enfin rassurés quant à leur avenir et pensèrent plutôt aux préparatifs de l’anniversaire prévu pour bientôt.

A l’occasion de sa fête, Warda aura 20 ans, et il lui reste une année pour terminer ses études.

Déjà, elle s’est entraînée à donner des cours de géométrie aux enfants du voisinage… Eh ! oui… C’est une jeune fille bien appliquée et très intelligente.


On annonça dans la contrée, qu’un bal aura lieu bientôt chez les Braham, à l’occasion des fiançailles de leurs enfants « Teymour et Shérazade ».


A suivre….

HIRMA & MIRDAF....Chapitre IX

Le Grand Jour

La fête du village a commencé tôt le matin…
Ce jour là était marqué par la splendeur du décor et surtout par la joie de cette communauté réunie pour un seul but : faire la fête, danser, chanter et manger, bref, bien s’amuser et profiter de ces instants de bonheur.

Les rues étaient pleines de fanfares et de défilés de personnes déguisées comme au bal masqué, des clowns, des soldats, des poupées et des animaux comme dans les histoires de Walt Disney et les contes de fées, toutes sortes de déguisement, même celui des mille et une nuits, même Zorro et Lucky Luck étaient présents , ainsi que Blanche neige et les sept nains…

La course des chevaux allait bientôt commencer, on voit déjà quelques-uns des spectateurs se diriger rapidement vers l’hippodrome pour occuper leur place. D’autres allant à la buvette, pour acheter leur boisson et leur collation, certains jouaient aux cartes dans les cafés du coin, des majorettes froufrou en mains faisaient partie du spectacle, des jeunes filles déguisées en bonnes fées, c’était la fête totale.

Finalement, à minuit précise, les rues étaient vides et tout le monde épuisé est rentré pour une longue nuit de sommeil.

Le lendemain matin, par une belle journée ensoleillée, le Maire du village a annoncé à tous ceux qui ont participé à la fête qu’ils devaient nous honorer de leur présence au festin qu’il donnera à la Place des Camélias dans le fameux « Jardin des plantes » de la contrée.

A la surprise de toute la famille Mirdaf et Selim, les gens du village ont tous participé aux préparatifs de ce grand banquet.

Incroyable mais vrai, une omelette et une galette géante était parmi les plats sélectionnés dans le menu, comme les moutons farcies et les côtelettes de veaux à la sauce aux champignons, les grandes salades vertes garnies de tomates et de tranches de jambons de dinde, avec au milieu de la table un grand saladier plein de mayonnaise à la moutarde, une grande saucière en porcelaine pleine de sauce vinaigrette à l’ail et aux fines herbes, beaucoup de grillades de poisson d’eau douce et d’autres espèces marines comme les fruits de mer et les crustacés, même les truffes étaient au menu de ce grand repas de fêtes. Au moins, trente variétés de fromages, inclus bien sûr le fameux fromage de chèvre moelleux et le Gruyère des montagnes suisses.

Les heures passèrent tellement vite, que le crépuscule arrivait déjà pour marquer presque la fin de cette belle journée commémorative.

« Oh !!! dommage », s’exclamèrent les filles de Selim, la fête est finie".
Nous devions rentrer chez nous pour retrouver notre prairie et nos chers animaux, la routine, comme à l'accoutumée, sans oublier notre cher Hilel et maman Kerima, il ne pouvait plus bouger avec sa bosse, pauvre chéri. Plus il avance dans l’âge, plus il trouve des difficultés pour gesticuler…

Ainsi, chaque famille se recroquevillât chez elle, bien au chaud, retrouvant baba Sombol qui avait préalablement mis du bois dans la cheminée pour réchauffer cette jolie cabane en bois , et comme celui-ci retient spécialement la chaleur aux parois murales, on ne sentait pas du tout le froid de l’hiver.

Les jours passèrent paisiblement, les récoltes étaient bonnes…
Les ressources s’amélioraient au fur et à mesure du temps et des travaux en cours de restructuration des techniques agronomiques pour le développement des élevages de bovins et de volailles.

Les années aussi…et bien sûr, les enfants ont grandi aussi…

Jusqu’à ce qu’un beau jour….