lundi 19 janvier 2009

HIRMA & MIRDAF.... CHAPITRE VI



Bégrette & Mézette
Donc les cris et les aboiements de chien venaient bien du voisinage et plus exactement du bois. « C’est bizarre !!! » s’exclama Mirdaf. Mais pourquoi je m’étonne… Je me rappelle maintenant, lorsque l’incendie s’était manifesté, les vaches ont paniqué et ce sont enfouies de l’étable en direction de la forêt, traversant ainsi toute la prairie !!!!.... C’est peut-être Bégrette et sa compagne la chèvre Mézette.
Oui ce sont bien elles, quelle vacherie !!!
Cependant, les chiens aboyaient pour les diriger vers la ferme avec la vigilance de leur maître les gardes champêtres de la contrée voisine. Eh !oui, elles sont allées ruminer très loin…tellement qu’elles étaient encore sur le choc des flammes de l’incendie. Vous savez que les animaux se remettent très difficilement d’une catastrophe quelconque. Elles s’approchent maintenant tout doucement de la petite ferme de Mirdaf qui les regardaient attentivement arriver, il était troublé mais Hirma était là présente pour le calmer de tout ce désarroi vécu et finalement remplacé par la patience et la sérénité qui ont toujours été ses vertus grâce à la bonne éducation qu’il a reçu de ses parents, hélas disparus depuis deux années dans un accident de train en déraillement suite à une collision avec un gros camion traversant le passage à niveaux. Il s’est pas encore bien remis de tous ces événements, fort heureusement , Baba Sombol était là pour le soulager de ses douleurs, il était plus qu’un père pour lui, très proche et très affectueux avec sa famille. « Allons, dis Sombol, nous sommes forts et nous devons continuer à affronter la vie comme il se doit telle qu’elle que notre Bon Dieu nous la présente, qu’elle soit belle ou pas belle ».« La souffrance physique, peut engendrer une paix intérieure intense, une quiétude garantie et une assurance vitale et calmante pour notre âme, toujours est-il qu’il faut méditer souvent pour renforcer son savoir-faire et vaincre sa faiblesse et son découragement devant les difficultés de la vie » affirmait le vieux s’adressant à son gendre.
Qui vois t-on arriver de loin ? OOhhhh !!!!!!!! Mais oui ce sont de beaux chevaux en galopade vers notre cabane, guidés par deux cavaliers, je pense qu’ils avaient quelque chose à nous annoncer à les voir se précipiter vers nous, après avoir attaché les chevaux à l’écurie.
« Père Sombol et Monsieur Mirdaf », appelaient-ils, « notre patron Mr Le Maire vous présente tout d’abord ses meilleurs vœux de rétablissement pour ce qui vient de se produire chez vous, et vous remet comme présent ces deux chevaux pur sang en récompense pour votre bravoure, votre dévouement et votre courage envers cette communité, et vous invite à assister à la fête régionale de la contrée qui aura lieu demain toute la journée dans la Place des Camélias, en plein centre ville, et sera clôturée par la remise de la « Médaille de l’Ordre du Mérite ».
Mirdaf était très content d’apprendre cette nouvelle, si bien qu’il en oublia sa peine, et remercia les deux envoyés municipaux en leur offrant à son tour une invitation au bon repas qu’avait préparé Hirma avec beaucoup d’amour et de plaisir; tout le monde se mettait à chanter et danser jusqu’au crépuscule.« Demain c’est un beau jour bien chargé qui s’annonce les enfants », disait Baba Sombol en faisant signe aux enfants d’aller se coucher, car il fallait se réveiller en forme le lendemain. Les préparatifs du départ pour la ville étaient longs . La famille devait passer tout le week-end, et c’est toute une organisation à gérer. Mais l’imprévisible était toutefois toujours à prévoir dans tous les cas. Comme par exemple qui garderait la petite ferme en leur absence pendant ces deux jours. Et bien sûr, fort heureusement le plus habile et vigilant Papa Sombol, il s’est proposé lui-même de rester car il ne pouvait pas faire tout ce voyage à cause de sa jambe qui boitait un peu suite à une chute qui a failli lui coûtait la vie il y a quelques temps…Mais c’était pas bien grave, bienheureusement. Une nuit paisible passa sans difficultés, il est vrai et même sûr que toute la famille a fait de beaux rêves, rien qu’à voir leur visages à leur réveil on l’aurait deviné sans se tromper.
Bref, fin prête pour bien commencer la journée, Hirma en plein épanouissement après être guérie de cette fièvre virale par les bons soins spécifiques de son père suite au consignes de leur médecin de campagne, et voilà remise d'applomb pour entamer les préparatifs, avec l'aide attentionné de Jinouss et Hidouss.
Soudain, et comme par surprise…on entendit la cloche de l'écurie...
à suivre…prochainement sur nos écrits...

dimanche 18 janvier 2009

HIRMA & MIRDAF.... CHAPITRE IV

Baba Sombol
Maintenant, je crois que vous avez deviné qui était derrière les enfants Gamra et Hilal, c’était bel et bien le grand père de la petite fille « Baba Sombol », un vieil homme robuste avec des cheveux blancs, une grande stature, un gabarit ma foi surprenant, dont on ne voit guère de nos jours, son apparence me rappelait le héros de l’histoire de « Rémi sans famille ».
Eh ! bien notre Baba Sombol était un fervent guerrier et un grand sportif à l’époque de sa jeunesse. Cela explique le fait qu’il avait de grandes mains, c’était en plus un boxeur.
Il était absent à cause du docteur, qu’il devait ramener à la maison pour soigner sa fille Hirma fiévreuse, par conséquent, il a du aller jusqu’à la place à 10 km de la prairie, en fin de compte, il n’y avait rien de grave, il fallait seulement que maman Hirma se repose un peu et se ménager quant aux travaux de la maison, et bien se couvrir en dehors de la maison. Car en hiver, il fait très froid dans cette partie de la contrée.
Baba Sombol avait beaucoup de personnalité, et tout le monde le respectait et suivait ses conseils de bon éducateur et bon éleveur aussi.
Tenez même Monsieur Le Maire de la ville le faisait participer aux réunions régionales et administratives, pendant la guerre, il était non seulement un bon élément mais aussi un gestionnaire d’entreprise de produits laitiers, et ses compétences étaient considérées comme les meilleures de la région. Bref, Baba Sombol était un bon exemple à suivre…
Cependant, Warda connaissait bien le grand papa et comptait sur lui pour soigner son pied foulé, il possédait une telle adresse dans les massages musculaires (il avait appris ça de son kinésithérapeute) lors de la pause de ses matchs, pendant le massage classique des sportifs.
Arrivé après une heure de temps chez Selim et Karima, il retrouva la pauvre Warda toute rouge du mal qu’elle ressentait à son pied, elle craignait aussi les douleurs qui seront causées par les soins que va lui procurer Baba Sombol : « ça fait mal au début, ma petite rose, il l’appelait ainsi, mais après tu seras soulagée, sois courageuse et tiens cette serviette avec tes dents, au moment où je te ferais signe, d’accord ? » lui lança t-il, « oui, je ferais ce que vous me direz, répondit t-elle, un peu angoissée mais rassurée.
« AÏEEE !!!!!!!!!!! s’exclama-t-elle, ça fait mal…………………. !!!!
Seulement après un quart d’heure : « Ouff, enfin, c’est terminé, soupira-t-elle, je n’ai presque plus mal maintenant, merci Baba Sombol.
Le grand paternel était content de sa journée. Il rentra chez lui, bien tranquille et serein. Il avait accompli deux bonnes œuvres aujourd’hui. Le Bon Dieu est satisfait de lui, et le récompensera pour cela.
Soudain, sur son chemin du retour, il entendit un bruit bizarre et sinistre autour de lui…De quoi s’agissait-t-il ?
à suivre…