jeudi 23 avril 2009

Empreinte

referencement

samedi 21 mars 2009

Le Bal des Cygnes

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Hirma & Mirdaf

- Chapitre XI -

Le Bal des Cygnes

Nous sommes actuellement sur la route de la demeure de la famille Braham,
" Je pense que Le Bal a commencé ", marmonna Warda, l’aînée des jeunes filles de Selim.
"Je pense bien, car on entend la musique d’ici ", répliqua sa sœur Nawara .
" On y est, voilà le pavillon des Braham", somptueuse maison que Feu Mr Moussa Braham, grand-père de Teyfik Braham père de Teymour, un grand fermier de grande réputation, construisit depuis un demi-siècle avec beaucoup de fervente volonté de fer malgré qu’il était atteint d’une grave maladie incurable, c’est en quelques sortes un défi qu’il s’est infligé contre son état de santé pas très prometteur afin de réaliser son rêve…

Effectivement, un mois avant sa mort, sa nouvelle demeure était prête pour accueillir son vaillant guerrier courageux et fort, heureux de pouvoir découvrir enfin la réalisation de son rêve : un ranch (comme à la DALLAS).
Cependant, épuisé et exténué, l’arrière grand-père de Teymour commença à sentir la fin, au soupir de ses derniers jours, il appela son fils unique et père de Teyfik pour lui subjuguer ses dernières volontés, et c’est grâce à ce testament que la demeure actuelle lui fût léguée officiellement.

Toutefois, c’était une petite parenthèse conviviale pour vous éclaircir un peu sur l’histoire de la demeure des Braham.

C’est une belle histoire n’est-ce pas ?.....

Bref, nous sommes juste devant une des trois principales entrées de la résidence, les gardiens nous font signe d’entrer, ils nous ont reconnus et accueillis avec beaucoup de respect et de gentillesse. Ils nous ont accompagnés eux-mêmes à la grande salle des bals, une salle qui rappelle celle des mille et une nuit.
Elle était pleine de gens de la haute société, le bal des Cygnes avait commencé, nous aperçumes de loin Teymour et sa fiancée danser entourés d’un cercle de personnes, sûrement de la famille, applaudissant et acclamant les heureux fiancés.

Soudain, Mr Teyfik et son épouse Mme Braham, comme par enchantement, s’approchèrent de nous pour nous inviter à danser et nous joindre à eux, c’était une joie entièrement flagrante qui régnait dans ce château contemporain.
Nous dansâmes pendant toute la soirée , et brusquement, la musique s’est arrêtée, nous remarquâmes l’insistance de Mr Braham à vouloir faire un discours inopiné…

« Ecoutez-moi tous s’il vous plaît, j’ai eu l’honneur de vous inviter tous à cette grande soirée pour vous annoncer les fiançailles de mon fils Teymour et Shérazade, mais encore également ceux des enfants de Mirdaf et Selim mes humbles et dévoués serviteurs, « Warda et Jinouss », approchez mes enfants, Mr Braham leur faisant signe de la main, n’ayez point honte, vous êtes ici chez vous, ceux sont aussi mes enfants ; aujourd’hui c’est un beau jour pour tout le monde et c’est aussi la soirée de vos fiançailles, mes très chers.
Baba Sombol et les deux mamans étaient au courant, mais ont préféré garder le secret pour que la surprise soit plus grande, fort heureusement ils leur ont fait porté de beaux habits, les meilleurs qu’ils possédaient dans leur placard.

Effectivement, très grande fût la surprise de Warda et Jinouss lors de l’annonce de leurs fiançailles par les Braham. « C’est un grand homme », chuchota Jinouss à son père Mirdaf.
C’est un grand bonheur et une grande fête pour les quatre familles réunies.

Nous sommes à la fin de la soirée et tout le monde commençait à se diriger vers la grande porte de sortie, chacun rentrait chez soi avec un grand soulagement et un très bon souvenir de cette inoubliable soirée et ce magnifique bal des cygnes.

à suivre…

mardi 17 février 2009

HIRMA & MIRDAF....Chapitre X



La Bonne Fée des Nuages

« Maman, maman !!! », criait de joie Samar en se réveillant tôt le matin, « j’ai rêvé une autre fois de cette lueur qui entourait mon frère Hilel, te souviens-tu ? il y a de cela quelques temps, mais cette fois-ci elle l’illuminait plus ce que l’autrefois en faisant apparaître une belle silhouette de jolie femme portant une longue robe brillante avec des strass de différentes couleurs et une couronne sertie de diamants et de perles sur sa tête, vêtue somptueusement comme une reine et tenait dans ses mains une longue et brillante baguette magique… c’était bel et bien une bonne fée, pensais-je dans mon rêve », «ton frère guérira très bientôt Samar, ne t’inquiète pas et rassures toute ta famille », me souffla t- elle, et disparût comme dans les nuages en me lançant : « je retournerais un autre jour, et ma présence sera le plus beau jour de votre vie » et disparût.


Alors, maman qu’est ce que tu en penses de cette belle vision… ? Ma foi, je ne peux que souhaiter le meilleur pour ton frère âgé maintenant de seize ans.


A l’époque , les familles mariaient leurs enfants très jeunes….
Bref, tout peut arriver….Mais !!!!!!!!.........On devait marier avant les aînés et puis les derniers nés de la famille.


Bientôt le jour de l’anniversaire de Warda, devenue une grande jolie jeune fille et promise à Jinouss, MIRDAF avait prévu ce jour là pour annoncer les fiançailles de sa fille avec le prétendant fils de son voisin et son ami Selim…. « Comment est - ce que MIRDAF a oublié que Monsieur Braham a demandé la main de sa fille Warda pour le fils Teymour ? », pensait Karima, sa mère.
Ne précipitons pas les événements, attendons de connaître l’avis de la jeune fille.


Cependant, à la surprise de toute la famille, Baba Sombol les a informé que, pendant ses études, Teymour Braham avait connu une autre jeune fille étudiant dans la même branche que lui.


En effet, après avoir su la vérité auprès de Monsieur Selim, gêné de la situation à laquelle il était confronté, Teymour n’a pas voulu insister et leur imposer sa demande en mariage pour Warda, nous ne pouvons pas y retourner là-dessus ; ce qui est fait est fait et programmé déjà par les deux familles.


De bonne souche, Teymour élevé dans une bonne famille, dans un environnement sain et bien éduqué des bonnes habitudes et des bonnes manières, a refusé de les mettre dans l’embarras à cause de son choix sur la personne de Warda, et puis aussi Madame Braham n’étant pas très consentante dès le début, cela posait un problème pour Teymour, on le sait très bien, une femme du monde, elle préférait les grandes mondanités, très superstitieuse et de caractère un peu spécial ne s’accordant point avec ceux de ses gentils et respectables voisins, ….

Les familles MIRDAF et SELIM sont des gens simples et modestes mais riche en terme de bonne éducation. Solidaires et sociables, ils sont présents à tout moment pour aider les personnes en cas de besoin et dans les moments les plus difficiles.

En conséquence, tout ce fracas ne dérangeait point les deux futurs fiancés , enfin rassurés quant à leur avenir et pensèrent plutôt aux préparatifs de l’anniversaire prévu pour bientôt.

A l’occasion de sa fête, Warda aura 20 ans, et il lui reste une année pour terminer ses études.

Déjà, elle s’est entraînée à donner des cours de géométrie aux enfants du voisinage… Eh ! oui… C’est une jeune fille bien appliquée et très intelligente.


On annonça dans la contrée, qu’un bal aura lieu bientôt chez les Braham, à l’occasion des fiançailles de leurs enfants « Teymour et Shérazade ».


A suivre….

HIRMA & MIRDAF....Chapitre IX

Le Grand Jour

La fête du village a commencé tôt le matin…
Ce jour là était marqué par la splendeur du décor et surtout par la joie de cette communauté réunie pour un seul but : faire la fête, danser, chanter et manger, bref, bien s’amuser et profiter de ces instants de bonheur.

Les rues étaient pleines de fanfares et de défilés de personnes déguisées comme au bal masqué, des clowns, des soldats, des poupées et des animaux comme dans les histoires de Walt Disney et les contes de fées, toutes sortes de déguisement, même celui des mille et une nuits, même Zorro et Lucky Luck étaient présents , ainsi que Blanche neige et les sept nains…

La course des chevaux allait bientôt commencer, on voit déjà quelques-uns des spectateurs se diriger rapidement vers l’hippodrome pour occuper leur place. D’autres allant à la buvette, pour acheter leur boisson et leur collation, certains jouaient aux cartes dans les cafés du coin, des majorettes froufrou en mains faisaient partie du spectacle, des jeunes filles déguisées en bonnes fées, c’était la fête totale.

Finalement, à minuit précise, les rues étaient vides et tout le monde épuisé est rentré pour une longue nuit de sommeil.

Le lendemain matin, par une belle journée ensoleillée, le Maire du village a annoncé à tous ceux qui ont participé à la fête qu’ils devaient nous honorer de leur présence au festin qu’il donnera à la Place des Camélias dans le fameux « Jardin des plantes » de la contrée.

A la surprise de toute la famille Mirdaf et Selim, les gens du village ont tous participé aux préparatifs de ce grand banquet.

Incroyable mais vrai, une omelette et une galette géante était parmi les plats sélectionnés dans le menu, comme les moutons farcies et les côtelettes de veaux à la sauce aux champignons, les grandes salades vertes garnies de tomates et de tranches de jambons de dinde, avec au milieu de la table un grand saladier plein de mayonnaise à la moutarde, une grande saucière en porcelaine pleine de sauce vinaigrette à l’ail et aux fines herbes, beaucoup de grillades de poisson d’eau douce et d’autres espèces marines comme les fruits de mer et les crustacés, même les truffes étaient au menu de ce grand repas de fêtes. Au moins, trente variétés de fromages, inclus bien sûr le fameux fromage de chèvre moelleux et le Gruyère des montagnes suisses.

Les heures passèrent tellement vite, que le crépuscule arrivait déjà pour marquer presque la fin de cette belle journée commémorative.

« Oh !!! dommage », s’exclamèrent les filles de Selim, la fête est finie".
Nous devions rentrer chez nous pour retrouver notre prairie et nos chers animaux, la routine, comme à l'accoutumée, sans oublier notre cher Hilel et maman Kerima, il ne pouvait plus bouger avec sa bosse, pauvre chéri. Plus il avance dans l’âge, plus il trouve des difficultés pour gesticuler…

Ainsi, chaque famille se recroquevillât chez elle, bien au chaud, retrouvant baba Sombol qui avait préalablement mis du bois dans la cheminée pour réchauffer cette jolie cabane en bois , et comme celui-ci retient spécialement la chaleur aux parois murales, on ne sentait pas du tout le froid de l’hiver.

Les jours passèrent paisiblement, les récoltes étaient bonnes…
Les ressources s’amélioraient au fur et à mesure du temps et des travaux en cours de restructuration des techniques agronomiques pour le développement des élevages de bovins et de volailles.

Les années aussi…et bien sûr, les enfants ont grandi aussi…

Jusqu’à ce qu’un beau jour….

jeudi 29 janvier 2009

Warda & Nawara....Chapitre VIII - Hirma & Mirdaf

Warda & Nawara

Warda & Nawara ont appris la nouvelle de la fête et tout le programme du séjour en ville de la famille de Mirdaf…
« Papa, papa !!! maman, maman !!! » s’exclamèrent-elle, il faut absolument que nous allions nous aussi participer à cette fête, s’il te plaît, papa Selim, emmène-nous ».
Il regardait Karima d’un œil timoré mais rassuré, il fallait donc réfléchir à la façon de gérer la situation .
Ah !!! j’ai trouvé la solution », disait-il à sa femme, la famille Mirdaf prennent toujours le même chemin que nous lorsqu’ils descendent au village et c’est une famille exemplaire à qui je peux confier mes enfants sans problèmes », ajoutait-il d’un air serein.
« En conséquence, j’accompagnerais les fillettes sur la route et ainsi nous attendrons la voiture de nos voisins.
« Au fait, elle va bientôt passer, allez les filles préparez vos affaires, c’est bientôt l’heure, dépêchez-vous, sinon vous allez rater la grande fête avec nos amis », nous vous rejoindrons peut-être plus tard ».
Warda & Nawara étaient très contentes et étaient déjà prêtes grâce à Karima leur maman bien attentionnée qui a pris soin de s’en occuper assez rapidement pour qu’elles soient à l’heure.
Elles descendirent la passerelle de leur cabane et suivirent leur père vers la route principale de la prairie. Cependant, arrivés à destination, Warda aperçut de loin une voiture (une calèche) s’approchant de l’endroit où ils se trouvaient.
« Oh !!! Papa, quelle joie, ils s’approchent de plus en plus, c’est eux, j’en suis sûre et certaine », s’exclama Nawara. Elle avait raison, avec son œil très observateur, elle les avait vite repérer.
Enfin, ils sont là…..
Par contre, le père Mirdaf était surpris de les trouver sur la route : « le père Selim aurait pu me prévenir afin de leur éviter tout ce chemin qu’ils ont fait jusqu’ici ». J'aurais pu envoyer Jinouss les chercher avec la calèche.
Toutefois, la famille de Baba Sombol était heureuse du fait qu’ils vont passer le séjour ensemble au village et bien s’amuser pendant la fête. C’était une joie immense qui régnait dans cette contrée du village. C’est une fête très importante célébrée une fois par an. Par conséquent, il fallait y assister et surtout en profiter entièrement.
"Tout le monde en voiture, nous allons cavaler pendant une heure environ", lança Mirdaf à tout ce groupe de petite famille.Ah! j'ai omis de vous signaler, en fait, la remarquable présence de nos fameux pur sang « Bouton d’or » et « Diamant noir » qui faisaient également partie du voyage , ils étaient notre escorte mais nous rejoignimes un peu tardivement.
En réalité, ils devaient nous accompagner sous les ordres de Monsieur Le Maire transmis un peu tard mais juste à temps afin que Mirdaf fasse le nécessaire pour que les ordres soient appliqués avec soin , une compétition de courses de chevaux les attendait à l’hippodrome du village.Et plein de surprises encore que nous évoquerons la prochaine fois.

à suivre…


lundi 26 janvier 2009

Empreinte: HIRMA & MIRDAF....Chapitre VII

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Empreinte: HIRMA & MIRDAF....Chapitre VII

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HIRMA & MIRDAF....Chapitre VII

BOUTON D'OR & DIAMANT NOIR

En fait, ces deux nominations sont attribuées aux fameux chevaux qu'a offert Monsieur Le Maire à la famille de Baba Sombol pour leur dévouement à la communauté de cette contrée.
Bref, le bruit de la cloche à l’écurie était un signal d’alarme pour alerter la famille de quelques incidents pouvant se produire imprévisiblement.
En effet, un raton laveur s’est introduit à l’écurie en essayant de détruire les fils électriques du système d’alarme et surprenant les deux « pur sang », en les rendant fous furieux de cette intrusion soudaine.
Le père MIRDAF alla rapidement apaiser la colère et l’anxiété des chevaux, qui n’ont pas tardé à se calmer, ainsi que toute la famille de reprendre les préparatifs.
Plus loin autour de la cabane, devant l’œil attentif de son frère Hidouss, Gamra sautait joyeuse et s’amusait avec les chats, comme ils se pressaient pour attraper une souris, elle ne pouvait plus les suivre, elle rigolait, sautait de joie et applaudissait lorsque KATOUSS attrapa enfin la bestiole.
Jinouss faisait signe à ses frères de se dépêcher, « le départ est dans une heure », annonçait-il, après avoir été informé par son père.
Tout le monde doit se dépêcher, ainsi nous pouvons gagner du temps et profiter de ce petit séjour en ville qui ne sera que bénéfique à tout point de vue.
Enfin, Hirma et tous les enfants s’apprêtent à monter en voiture au signal de Mirdaf après avoir été rassuré par Baba Sombol que tout allait bien qu’il peut partir sans problèmes. « Allez, que Dieu vous garde et vous protège » leur lançait-il en les saluant de son bras en leur donnant le signal du départ. Seulement, ils ignoraient qu’une surprise les attendaient sur la route du bosquet.

Empreinte: HIRMA & MIRDAF.... CHAPITRE VI

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Empreinte: le téléphone pleure

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lundi 19 janvier 2009

HIRMA & MIRDAF.... CHAPITRE VI



Bégrette & Mézette
Donc les cris et les aboiements de chien venaient bien du voisinage et plus exactement du bois. « C’est bizarre !!! » s’exclama Mirdaf. Mais pourquoi je m’étonne… Je me rappelle maintenant, lorsque l’incendie s’était manifesté, les vaches ont paniqué et ce sont enfouies de l’étable en direction de la forêt, traversant ainsi toute la prairie !!!!.... C’est peut-être Bégrette et sa compagne la chèvre Mézette.
Oui ce sont bien elles, quelle vacherie !!!
Cependant, les chiens aboyaient pour les diriger vers la ferme avec la vigilance de leur maître les gardes champêtres de la contrée voisine. Eh !oui, elles sont allées ruminer très loin…tellement qu’elles étaient encore sur le choc des flammes de l’incendie. Vous savez que les animaux se remettent très difficilement d’une catastrophe quelconque. Elles s’approchent maintenant tout doucement de la petite ferme de Mirdaf qui les regardaient attentivement arriver, il était troublé mais Hirma était là présente pour le calmer de tout ce désarroi vécu et finalement remplacé par la patience et la sérénité qui ont toujours été ses vertus grâce à la bonne éducation qu’il a reçu de ses parents, hélas disparus depuis deux années dans un accident de train en déraillement suite à une collision avec un gros camion traversant le passage à niveaux. Il s’est pas encore bien remis de tous ces événements, fort heureusement , Baba Sombol était là pour le soulager de ses douleurs, il était plus qu’un père pour lui, très proche et très affectueux avec sa famille. « Allons, dis Sombol, nous sommes forts et nous devons continuer à affronter la vie comme il se doit telle qu’elle que notre Bon Dieu nous la présente, qu’elle soit belle ou pas belle ».« La souffrance physique, peut engendrer une paix intérieure intense, une quiétude garantie et une assurance vitale et calmante pour notre âme, toujours est-il qu’il faut méditer souvent pour renforcer son savoir-faire et vaincre sa faiblesse et son découragement devant les difficultés de la vie » affirmait le vieux s’adressant à son gendre.
Qui vois t-on arriver de loin ? OOhhhh !!!!!!!! Mais oui ce sont de beaux chevaux en galopade vers notre cabane, guidés par deux cavaliers, je pense qu’ils avaient quelque chose à nous annoncer à les voir se précipiter vers nous, après avoir attaché les chevaux à l’écurie.
« Père Sombol et Monsieur Mirdaf », appelaient-ils, « notre patron Mr Le Maire vous présente tout d’abord ses meilleurs vœux de rétablissement pour ce qui vient de se produire chez vous, et vous remet comme présent ces deux chevaux pur sang en récompense pour votre bravoure, votre dévouement et votre courage envers cette communité, et vous invite à assister à la fête régionale de la contrée qui aura lieu demain toute la journée dans la Place des Camélias, en plein centre ville, et sera clôturée par la remise de la « Médaille de l’Ordre du Mérite ».
Mirdaf était très content d’apprendre cette nouvelle, si bien qu’il en oublia sa peine, et remercia les deux envoyés municipaux en leur offrant à son tour une invitation au bon repas qu’avait préparé Hirma avec beaucoup d’amour et de plaisir; tout le monde se mettait à chanter et danser jusqu’au crépuscule.« Demain c’est un beau jour bien chargé qui s’annonce les enfants », disait Baba Sombol en faisant signe aux enfants d’aller se coucher, car il fallait se réveiller en forme le lendemain. Les préparatifs du départ pour la ville étaient longs . La famille devait passer tout le week-end, et c’est toute une organisation à gérer. Mais l’imprévisible était toutefois toujours à prévoir dans tous les cas. Comme par exemple qui garderait la petite ferme en leur absence pendant ces deux jours. Et bien sûr, fort heureusement le plus habile et vigilant Papa Sombol, il s’est proposé lui-même de rester car il ne pouvait pas faire tout ce voyage à cause de sa jambe qui boitait un peu suite à une chute qui a failli lui coûtait la vie il y a quelques temps…Mais c’était pas bien grave, bienheureusement. Une nuit paisible passa sans difficultés, il est vrai et même sûr que toute la famille a fait de beaux rêves, rien qu’à voir leur visages à leur réveil on l’aurait deviné sans se tromper.
Bref, fin prête pour bien commencer la journée, Hirma en plein épanouissement après être guérie de cette fièvre virale par les bons soins spécifiques de son père suite au consignes de leur médecin de campagne, et voilà remise d'applomb pour entamer les préparatifs, avec l'aide attentionné de Jinouss et Hidouss.
Soudain, et comme par surprise…on entendit la cloche de l'écurie...
à suivre…prochainement sur nos écrits...

dimanche 18 janvier 2009

HIRMA & MIRDAF.... CHAPITRE IV

Baba Sombol
Maintenant, je crois que vous avez deviné qui était derrière les enfants Gamra et Hilal, c’était bel et bien le grand père de la petite fille « Baba Sombol », un vieil homme robuste avec des cheveux blancs, une grande stature, un gabarit ma foi surprenant, dont on ne voit guère de nos jours, son apparence me rappelait le héros de l’histoire de « Rémi sans famille ».
Eh ! bien notre Baba Sombol était un fervent guerrier et un grand sportif à l’époque de sa jeunesse. Cela explique le fait qu’il avait de grandes mains, c’était en plus un boxeur.
Il était absent à cause du docteur, qu’il devait ramener à la maison pour soigner sa fille Hirma fiévreuse, par conséquent, il a du aller jusqu’à la place à 10 km de la prairie, en fin de compte, il n’y avait rien de grave, il fallait seulement que maman Hirma se repose un peu et se ménager quant aux travaux de la maison, et bien se couvrir en dehors de la maison. Car en hiver, il fait très froid dans cette partie de la contrée.
Baba Sombol avait beaucoup de personnalité, et tout le monde le respectait et suivait ses conseils de bon éducateur et bon éleveur aussi.
Tenez même Monsieur Le Maire de la ville le faisait participer aux réunions régionales et administratives, pendant la guerre, il était non seulement un bon élément mais aussi un gestionnaire d’entreprise de produits laitiers, et ses compétences étaient considérées comme les meilleures de la région. Bref, Baba Sombol était un bon exemple à suivre…
Cependant, Warda connaissait bien le grand papa et comptait sur lui pour soigner son pied foulé, il possédait une telle adresse dans les massages musculaires (il avait appris ça de son kinésithérapeute) lors de la pause de ses matchs, pendant le massage classique des sportifs.
Arrivé après une heure de temps chez Selim et Karima, il retrouva la pauvre Warda toute rouge du mal qu’elle ressentait à son pied, elle craignait aussi les douleurs qui seront causées par les soins que va lui procurer Baba Sombol : « ça fait mal au début, ma petite rose, il l’appelait ainsi, mais après tu seras soulagée, sois courageuse et tiens cette serviette avec tes dents, au moment où je te ferais signe, d’accord ? » lui lança t-il, « oui, je ferais ce que vous me direz, répondit t-elle, un peu angoissée mais rassurée.
« AÏEEE !!!!!!!!!!! s’exclama-t-elle, ça fait mal…………………. !!!!
Seulement après un quart d’heure : « Ouff, enfin, c’est terminé, soupira-t-elle, je n’ai presque plus mal maintenant, merci Baba Sombol.
Le grand paternel était content de sa journée. Il rentra chez lui, bien tranquille et serein. Il avait accompli deux bonnes œuvres aujourd’hui. Le Bon Dieu est satisfait de lui, et le récompensera pour cela.
Soudain, sur son chemin du retour, il entendit un bruit bizarre et sinistre autour de lui…De quoi s’agissait-t-il ?
à suivre…

mardi 13 janvier 2009

HIRMA & MIRDAF


CHAPITRE I

Il était une fois, dans un monde merveilleux solidaire et serein, une famille nombreuse de huit enfants qui vivaient paisiblement dans une cabane située dans une belle prairie pleine de verdure et de fleurs, il y avait également un potager et beaucoup d’arbres fruitiers immenses faisant la fierté de cette petite communauté vivant de ces ressources naturelles, sans oublier les quelques animaux qu’ils possédaient, comme la chèvre Mézette, la vache Bégrette, les deux chats Katouss et Katoussa, et bien sûr Roby le chien de ferme, qui garde si bien le poulailler et toute cette petite maisonnette en pleine nature.
Notre famille comprend : le père Mirdaf, la mère Hirma, les enfants cinq garçons « Hidouss, Kinouss, Milouss, Jinouss, Ridouss et la seule fille Gamra (ça veut dire Lune) la plus jeune de tous.
Chaque matin, le chant du coq de la basse-cour réveillait cette paisible famille. Tour à tour, les enfants se rafraîchissait et se lavaient avant de prendre leur petit-déjeuner autour d’une grande table et des bancs en bois, il était en plus très beau ce bois de campagne, fabriqué par le père Mirdaf lui-même. Hirma la mère avait déjà préparé du bon pain et du lait de chèvre bien chaud. Soudain , on entendit le père criait : « enfants d’Hirma, c’est l’heure de la prière, allez, tous derrière moi…Implorons le bon Dieu de nous pardonner de tous nos péchés, de protéger nos parents, nos frères et sœurs , nous envoyer de la bonne nourriture, et nous donner la force pour aider et aimer notre prochain et vivre en paix avec tous ceux qui nous entourent…Tout le monde était présent, sage et obéissant à ce noble père laboureur et sage qui apprenait à ses enfants les bonnes habitudes et les bonnes manières et qu’il fallait respecter infailliblement. Après la collation, Mirdaf confiait une tâche à faire à chacun de ses enfants…
Hidouss, le plus jeune de ses frères âgé de onze ans était responsable de garder sa petite sœur Gamra âgée de trois ans, afin qu’elle ne fasse pas de chutes éventuelles risquant de la blesser, ou tomber dans le puits de la prairie, eh ! oui, il y a bien un puits et toute la famille savait que s’y approcher de près était dangereux, et le père Mirdaf faisait tout ce qui était en son pouvoir de père préventif, afin de protéger ses enfants de ce puits, car il était nécessaire pour l’arrosage de ses cultures ; Kinouss, lui , âgé de treize ans, balayait toutes les poussières et les feuillages autour de la cabane ; Milouss, âgé de quatorze ans avait toujours les besognes difficiles, car c’est un garçon courageux et toujours volontaire aux ordres de son père ; Ridouss, le cadet de toute cette famille, sous les yeux attentifs de sa mère, ramenait l’eau du puits dont sa mère avait besoin pour ses tâches ménagères et s’occupait également du poulailler; alors on arrive à notre beau Jinouss, l’aîné, de seize ans, le plus actif de tous et capable de tout, même de sortir dans la nuit pour ramener du bois pour la cheminée, car il faisait très froid l’hiver, surtout en pleine nature…et était souvent sur le champ avec son père afin de l’aider pendant la récolte des légumes et fruits, et bien sûr n’oublions pas notre héros Roby le chien champêtre. Nous savons tous que dans la campagne existe toujours des animaux en liberté, comme par exemple: les loups, les renards et les sangliers…


CHAPITRE II

Pas si loin de la famille Mirdaf et Hirma, disons peut-être à un kilomètre près, dans le voisinage, une autre famille demeurait aussi, habitant également une cabane en bois entourée de verdures et de grands bougainvilliers rouges et de couleur violette transformant cette maisonnette en un endroit de rêves… le père s’appelait Selim et la mère Karima. Ils avaient eux aussi six enfants, mais contrairement à la famille Mirdaf, naissaient de leur union cinq ravissantes filles, et un garçon bossu, le malheureux était tellement laid que c’était la honte de la famille. L’aînée s’appelait Warda (ça veut dire rose) elle avait quinze ans et sa mère Karima lui apprenait à broder, sa sœur de quatorze ans Nawara ( fleur) apprenait à confectionner des petits napperons pour le trousseau de sa sœur aînée. Yasmine, treize ans aidait sa mère dans les tâches ménagères. Samar, douze ans, s’occupait de sa sœur Lina qui avait dix ans à apprendre à lire et écrire, car c’était un génie dans son genre, elle était la plus intelligente de toutes ses sœurs et aussi la plus calme et avait des visions bizarres pendant son sommeil qu’elle racontait à sa mère dès qu’elle se réveillait.
Tenez un jour, elle racontât à sa mère, qu’elle avait vu une immense lueur qui émanait du ciel autour de son frère Hilal (le bossu), cette lumière illuminait tellement mon frère, racontait-elle, qu’elle l’avait transformée en un bel homme, sans bosse et sans aucune anomalie physique. Ensuite cette lueur disparût à mon réveil. « Dommage » m’exclamai-je à ma mère. J’aurais souhaité que se fusse la réalité. Alors, ma mère de me dire en me donnant espoir, qu’il fallait toujours prier Notre Dieu Créateur de L’Univers qu’il guérisse ton frère de cette bosse, car il est l’Omnipotent et l’Omniscient. La mère Karima s’occupait personnellement de Hilal et de ses volontés, car il était difficile mais avait un grand cœur et aimait beaucoup ses sœurs.
Le père Selim était garde champêtre auprès d’un riche agriculteur habitant une luxueuse demeure pas très loin de chez lui, il était toujours accompagné de son chien « REX » c’était un berger belge très vigilent.
Son maître en était fier. Bref, Selim rentrait toujours du labeur avec plein de cadeaux pour ses enfants remis généreusement par son patron, car celui-ci était très bon et appréciait beaucoup son gardien, et le respectait beaucoup pour sa bravoure et sa compétence, non seulement dans son travail mais aussi dans la bonne éducation de ses enfants, si bien qu’un beau jour il lui demanda la main de sa fille Warda (Rose) pour son fils Teymour âgé de vingt ans, c’est-à dire son aîné de cinq ans, brillant dans ses études et un grand agriculteur d’avenir, comme l’affirme si bien son paternel. Selim n’était pas mécontent de cette proposition, c’était un bon parti pour sa fille Warda. Son avenir est assuré, pensait-il. Seulement, il y a un petit inconvénient…
à suivre…



CHAPITRE III
WARDA & JINOUSS

WARDA était très jolie et très intelligente, et l’inconvénient est qu’elle était la promise du fils de Mirdaf « Jinouss » seize ans et l’ainé de ses frères.
L’embarras du père Selim devant son employeur était d’une très grande gêne envers ce bon monsieur tellement gentil et sociable qu’il ne peut pas lui refuser quoique ce soit... son avenir en dépendait, « comment faire ? pensait-il.
Il alla parler avec sa femme Karima avant d’aller voir sa fille pour aborder le sujet, car Warda n’était pas au courant, lorsqu’il en discuta avec elle : « Père, je veux continuer tout d’abord mes études et ma formation, et plus tard nous en reparlerons de ce sujet, actuellement mon intérêt est porté surtout sur mon avenir », confirmait-elle à son père.
Elle voulait à tout prix devenir enseignante. Un grand soupir de soulagement sorti de la bouche de Selim, et c’est à ce moment là seulement qu’il était rassuré, car Mr Braham, son patron attendait de sa part une réponse prompte et définitive sur sa décision à propos du mariage de Warda avec son fils Teymour.
Cependant, celui-ci était d’accord sur le fait que sa présumée future fiancée souhaitait poursuivre sa formation professionnelle, lui-même avait également les mêmes objectifs concernant ses études.
Les enfants sont encore jeunes, Monsieur, et qui sait ? le destin nous cache beaucoup de choses, et le temps passe vite…
Les jours passèrent, les familles continuent à vivre leur vie paisiblement dans ce beau cadre convivial de quiétude et de sérénité.
Les deux familles étaient très proches l’une de l’autre, la mère Hirma et la mère Karima s’entendaient tellement bien que Madame Braham les enviait et les jalousait.
En effet, un jour elle envoya sa domestique fouiner dans les affaires de Warda pour connaître, disait-elle à son mari, la vérité sur le pourquoi qu’elle refusait d’être sa future belle fille. Tout d'abord, il était contre les attitudes malveillantes de son épouse, « Détrompe-toi, ma chère, lui affirma t-il , elle veut seulement assurer son avenir , c’est une jeune fille qui a l’esprit très développé et je suis absolument d’accord avec elle, j’approuve son honnête décision », répliqua t-il . Il arriva finalement à apaiser les ferventes divergences causées par l’inquiétude de sa femme. D’ici là, nous verrons bien, il se passe tellement de choses en ce temps, que le changement des évènements est subite et omniprésent à tout moment.
Tenez l’autre jour, nous avons découvert Hilal le fils bossu près du puits de la famille Mirdaf, entrain de s’amuser avec Gamra leur fille de trois ans, l’ayant attiré en l’appelant tellement fort qu’elle sortit de la cabane en courant, poursuivi par son frère Hidouss, qui la gardait avec beaucoup de vigilance, mais elle était plus rapide que lui, car elle lui avait échappait pendant que lui remettait à sa mère un bol d’eau à boire, sa mère était fiévreuse.
Il arriva à la maîtriser, enfin, et la ramena avec Hilal à l’intérieur de la maisonnette pour poursuivre leur jeu sous les yeux attentionnés de sa mère Hirma, malade au lit et son frère Milouss, car Hidouss était parti prévenir les voisins que leur fils était chez eux afin de les rassurer.
En fait, il découvrît une autre catastrophe, Warda fît une chute depuis les escaliers de sa chambre située au grenier, lui causant une grave foulure de la cheville, la laissant immobilisée dans son lit, et tout cet incident était parcequ’elle voulait attraper son frère qui lui échappait en allant chez Mirdaf et Hirma afin de voir sa compagne de jeux « Gamra ».
Fort heureusement, le pire était évité mais toujours imprévisible, ils croyaient les avoir bel et bien surveillés, seulement les deux gamins sont ressortis et allèrent s’agripper au puits, c’était le crépuscule déjà, et voilà qu’une grande main robuste les a attrapée tellement fort qu’ils ont crié de peur…qui c’était, ma foi !!!...???...
Je vous laisse deviner les aminautes…
à suivre…





mardi 6 janvier 2009

Empreinte: SOS BB de guerre

Empreinte: SOS BB de guerre

AMOUR, SOLIDARITE ET PAIX POUR TOUS

SOS BB de guerre

SOS BB DE GUERRE
NOS ENFANTS MEURENT

L'innocence est omniprésente dans nos coeurs
mais la solidarité et l'amour
sont exterminées par la haine de l'humanité
des guerres en cours...

Il faut que ça s'arrête,
on va où comme ça?
A la destruction de l'humanité...du globe entier...
Qu'est-ce que tu crois?...
Mais oui, plus d'amour, plus de sentiments, plus de paix...
Nous serons tous en détresse,
victime d'une épouvante maladresse
engendrant des blessures profondes de tristesse.

Nous venons de souhaiter la bonne année 2009 il ya quelques jours
et voilà que cette année commence tour à tour
par l'atrocité de conflits irréparables
provoquant la mort d'enfants innocents, c'est impardonnable...
Nous devons nous attendre à une colère Divine inconsolable
et, ma foi, je dirais plus... fatale et colossale...

Vous vous rendez compte...
HUMAINS SOLIDAIRES!!!!

BOUGEZ, REAGISSEZ, FAITES QUELQUE CHOSE D'UTILE,
Un bon geste qui vous ravivera un jour, et dont vous serez fier d'y avoir participer même avec des prières, oui vous pouvez les aider ces bb de guerres mourants chaque jour, de part la sphère, avec votre amour, vos pensées et vos prières...

AMOUR ET PAIX
POUR TOUS